Foire aux questions

Retrouvez ici les réponses aux questions qui nous sont le plus souvent posées.

 

En étant bénévole, est-ce que je prends le travail salarié d’une autre personne ?

Nous nous sommes posé la même question… La réponse est non. D’abord parce que trois salaires sont financés à Supercoop depuis octobre 2019. Ensuite parce que si certains métiers sont occupés en effet par des bénévoles (la plupart de ceux qui contribuent au bon fonctionnement du magasin), notre action donne du travail à nos producteurs qui, rémunérés au juste prix (comme dans les AMAP)  peuvent à leur tour embaucher des salariés grâce à nos commandes.

Est-ce que je suis vraiment obligé d’effectuer un service pour pouvoir y faire mes courses ?

Oui… et non. Chacune, chacune, chacun d’entre nous doit bien sûr, en principe, s’impliquer régulièrement. Mais, toutefois, depuis l’automne 2022, nous avons mis en place un nouveau système moins contraignant pour celles/ceux qui ont du mal à réaliser 13 services par an :  chaque coopératrice/coopérateur peut en effet désormais faire équipe avec un/une binôme qui est également coopératrice/coopérateur et partager l’accomplissement des 13 services annuels… En clair, le/la coop et son binôme ont 13 services à réaliser par an à eux deux. Et les deux ont tous les droits des coops : possibilité de faire des courses, droit de vote en AG etc.

La mise en place de ce système, inspiré de celui mis en place par nos amis de La Cagette à Montpellier, s’accompagne d’un assouplissement dans le choix des jours et heures de créneaux pour effectuer les services. Tout cela est expliqué lors des réunions de présentation auxquelles il est indispensable de s’inscrire avant de devenir Supercoopine ou Supercoopain.

Nous sommes évidemment attentifs aux cas particuliers et aux aménagements nécessaires. Ainsi, les empêchements pour cause de handicap, d’arrêt maladie, de congé maternité, de naissance sont pris en compte tout comme le fait qu’après 70 ans on peut être dispensé de service.

Est-ce que le bénévolat est légal en France pour des activités de ce type ?

C’est une bonne question ! Elle a nécessité deux ans de travail pour débrouiller une situation juridique inédite. La réponse obtenue par Marco, l’avocat de La Louve, est positive. Le projet appartient à la sphère de l’économie sociale et solidaire (ESS), qui est en train de se structurer sur le plan légal. Supercoop, tout comme La Louve sont emblématiques d’une nouvelle façon de produire et de consommer, qui est soutenue par les pouvoirs publics.

Combien de temps durent les plages de service ?

Elles sont de 3 heures non divisibles (à réaliser en une seule fois). Soit 13 plages de services par an.

Quels droits me donne le fait d’être coopératrice/coopérateur à Supercoop ?

D’abord le droit de participer à son fonctionnement !  Ce qui distingue Supercoop des autres coopératives est en effet l’accomplissement de services bénévoles pour presque toutes les tâches du magasin. Seuls 25% des équivalents de travail en plein temps sont remplis par des collaborateurs salariés. La réalisation de 13 services par an vous donne le droit de faire vos courses, de participer aux assemblées générales et donc au fonctionnement du supermarché. Mais aussi de dire tout ce que vous pensez des produits, d’exprimer vos souhaits pour ce que vous désirez voir dans les rayons. Ce magasin est le vôtre ! Quand vous poussez la porte de Supercoop, ce n’est pas pour entrer dans un libre service ordinaire mais dans votre supermarché. À Supercoop, vous êtes chez vous.

Ai-je réellement à la fois des prix bas et des produits de qualité ?

C’est notre objectif, à condition de ne comparer que des produits…comparables. Une tomate venue à maturité à la saison, cultivée en plein champ, issue de semences paysannes vaudra évidemment plus cher qu’un légume importé, – même bénéficiant du label bio -, dont on ne sait dans quelles conditions il a poussé, et par qui il a été ramassé. Nous voulons que l’agriculteur qui nous fournit gagne lui aussi sa vie et nous achetons ses fruits, légumes, fromages, viandes, au prix qu’il nous indique. Mais,  grâce à notre marge unique de 20% sur le prix d’achat du produit (soit 17% sur le prix affiché dans le magasin) nous sommes la plupart du temps moins cher qu’ailleurs, à qualité égale. Notre politique de marge est la garantie de la transparence totale du processus : un produit acheté 1 euro est revendu 1,20€. Pas de promotions bidon, pas de prix (faussement) cassés au détriment du producteur.

Est-ce que tous les produits sont locaux et de saison ?

La fraîcheur des produits, et notre volonté de travailler avec des producteurs locaux font partie des fondamentaux du  projet. Mais il faut là aussi composer avec le prix de revient, et l’impossibilité de trouver tous les produits que souhaitent les coopératrices et coopérateurs dans les limites de la seule Aquitaine. Les produits exotiques figurent par exemple dans nos rayons. Mais ils ont fait l’objet d’une réflexion particulière sur les filières d’approvisionnement.

Est-ce que tous les produits sont biologiques ?

Les produits sont biologiques… autant que faire se peut. Mais le choix résulte d’une équation plus complexe qui prend en compte la disponibilité du produit, son prix de revient, et l’intérêt des consommateurs. La seule décision ferme est de bannir les OGM et certains additifs chimiques. Rappelons que notre promesse est d’offrir un maximum de produits bio. À quelques rares exceptions près, tous nos légumes et fruits sont tous bio.

Quels produits trouve-t-on au supermarché?

Pas besoin de tout, le meilleur est suffisant ! On trouve au magasin l’essentiel des produits alimentaires, d’entretien, d’hygiène, de cuisine, qui permettent de faire la totalité de ses courses dans un même lieu. Les produits doivent convenir, en nature et en prix, à tous les foyers, quel que que soient leurs revenus. Notre objectif est de proposer deux à trois références par produit, en fonction de la qualité et du prix.  Supercoop a dépassé le cap des 4000 références.

Où le supermarché est-il situé ?

Le supermarché se trouve dans le quartier Carle-Vernet  à trois minutes de la station béglaise Terres Neuves sur la ligne C du tramway, au  19 rue Oscar et Jean Auriac à Bordeaux.

Quels types de produits sont vendus aujourd’hui ?

Nous avons plus de 4000 références au libre service,  des fruits et légumes à la viande, en passant par la morue, le fromage, l’épicerie, les boissons, ainsi que des produits ménagers, d’hygiène, pour animaux, de bazar, d’accessoires de cuisine et plus encore lorsque nous proposons des précommandes. Notre offre en vrac s’accroît régulièrement.

Aujourd’hui, une famille peut couvrir 100% de ses besoins en effectuant ses courses à Supercoop.

Dois-je obligatoirement acheter des produits pour rester membre ?

Non, ce ‘est pas obligé mais conseillé. D’abord parce que nos produits sont de qualité. Ensuite parce que, en particulier les fruits et légumes de saison sont moins cher qu’ailleurs, à qualité égale évidemment. Enfin, parce que Supercoop vit essentiellement de la marge réalisée sur les ventes. Effectuer ses achats au magasin, c’est aussi conforter les finances de la coopérative, lui permettre de payer les charges, les salaires, les loyers, de rembourser les emprunts etc.Votre participation et vos avis sont aussi les bienvenus. N’hésitez pas à nous donner des conseils pour rendre les commandes et la distribution plus pratiques, à nous suggérer de nouveaux produits et producteurs !

Comment le supermarché est-il financé ?

Les premières sources de financement sont venues des parts achetées par les coopérateurs, des ventes du libre service et des subventions publiques. La réussite de l’opération de financement participatif menée à l’automne 2016 (27 000 euros) a été un sacré coup de pouce pour l’avancement du projet. Après avoir été hébergés gracieusement pendant plus de deux ans par la commune de Bègles, Supercoop est aujourd’hui locataire du bâtiment qui l’héberge rue Oscar et Jean Auriac à Bordeaux. Les travaux d’aménagement, en bonne partie réalisés par des bénévoles et les achats de matériel  ont été financés par fonds propres, crédit et subventions (Région Nouvelle Aquitaine, Bordeaux Métropole…). Le supermarché vise  évidemment l’équilibre financier. Inscrit dans le champ de l’économie sociale et solidaire, il restera de toute façon une organisation sans but lucratif.

Dois-je posséder une compétence particulière pour être un membre actif ?

Toutes les compétences sont les bienvenues ! Nous avons besoin particulièrement de personnes ayant une expérience de la distribution, mais aussi de spécialistes du droit du travail, des relations humaines, de l’informatique, des finances, des outils de communication tout autant que de renfort pour le cercle achats et sur les événements. Si certains viennent mettre en œuvre leurs compétences professionnelles, d’autres viennent aussi pour faire autre chose.

Comment les services sont-ils organisés ?

La priorité va à la tenue du supermarché. Il est souhaitable que chacun y effectue au moins un créneau de trois heures de service 13 fois par an (si possible, un toutes les quatre semaines) . Mais, pour celles et ceux qui veulent devenir membres actifs et s’impliquer plus avant, les chantiers sont multiples et variés : comptabilité, gestion des stocks, communication, recherche de produits, référencement et distribution, nettoyage, recrutement des membres, vie du local, réflexion sur le système d’informations, le fonctionnement du supermarché, la participation des membres, les services associés au magasin… Aujourd’hui plusieurs groupes de travail sont en place et fonctionnent en gouvernance partagée. Certains ont besoin de se renforcer et d’autres groupes seront créés grâce à votre concours. Le cercle gestion des membres (gdm) est chargé d’organiser les services des coopérateurs. C’est à lui que ces derniers doivent s’adresser pour déterminer leur créneau de participation, signaler les problèmes, annoncer leurs absences etc.

Comment devenir coopératrice/coopérateur ?

Il est nécessaire d’assister à une réunion de présentation/intégration  (il y en a deux/trois par mois (Inscrivez-vous ici) afin de s’imprégner de la philosophie du projet. À l’issue de la réunion vous pouvez vous inscrire et choisir les date et heure de votre premier créneau de service. Sinon, vous pouvez  venir au supermarché pendant les heures d’ouverture avec une pièce d’identité pour remplir le formulaire de prise de participation. Vous vous engagez alors à acquérir (une fois pour toutes) dix actions, de dix euros. Mais, nous comprenons que la somme nécessaire puisse être difficile à réunir pour certains. Aussi, nous proposons à celles/ceux qui le souhaitent d’en échelonner le paiement, en autant de fois qu’elles/ils le peuvent : en trois fois, quatre fois, dix fois, en fonction de leurs revenus. Il est donc possible d’être membre de Supercoop en achetant une action de 10 euros.

Attention, l’achat des parts doit s’effectuer soit par chèque, soit en liquide, soit par virement. (La CB est acceptée pour le paiement des achats, mais pas pour l’acquisition d’actions de Supercoop).

Qu’est devenue l’association des Amis de Supercoop?

L’association qui a permis de porter le projet de Supercoop est aujourd’hui exclusivement constituée des coopératrices/coopérateurs qui en sont membres de droit. Elle est plus que jamais active à côté de la coopérative. C’est par son intermédiaire que le supermarché pourra proposer un jour ses services (garderie, atelier cuisine…) . Elle appuie Supercoop dans toute la dimension sociale, solidaire et d’éducation populaire qu’elle veut affirmer. Elle travaille actuellement à la mise en place d’une conserverie mobile qui permettrait, par exemple, d’aider nos producteurs en cas de surproduction.